Une affaire de familles

Il est bien des manières de présenter les plantes. D’autant que le printemps a de très loin la palme de la richesse botanique. Le spécialiste de la flore tiendra à la classification par grandes familles comme celles des orchidées, du pois ou de la marguerite. Mais le bons sens commun les a souvent considérées avant tout selon leur utilité, que l’arbre serve de bois d’œuvre ou de nourriture pour les bêtes, que telle partie de la plante se mange, rehausse le goût d’un plat, serve à teinter les textiles ou entre dans la composition de remèdes.

Certains arbres ont fait la fortune du pays en ces temps anciens de prospérité agricole fondée sur la vigne, le châtaignier, l’olivier, le mûrier et le ver à soie. Bien des maisons cossues de nos villages, bien des mas parsemant la campagne témoignent encore de cette prospérité.

Les arbustes

Le buis

La nature ayant horreur du vide, dès que des terres autrefois cultivées sont abandonnées à leur sort, une foule de végétaux plus rustiques les uns que les autres reprennent leur droit sur le sol. En premier lieu le buis, dont le bois fournissait jadis de solides boules de pétanque et dont les rameaux servaient de litière aux animaux de ferme avant de terminer leur existence en compost.

Bien que souvent de petite taille par rapport à leurs cousines exotiques, les orchidées de chez nous les valent bien en beauté. Avec une petite ancienneté, 20 à 30 millions d’années à peine, apparues bien après la disparition des dinosaures, les orchidées font figure de bizuts auprès des conifères, très fiers de leurs 300 millions de bougies.

La Marguerite, la margarida [1]

Trier, déterminer, classer, ranger dans des familles ; un bref coup d’œil sur la façon de voir des botanistes. Et, pourquoi pas aussi, de manière plus pratique, la présentation des arbres et arbustes de notre territoire.

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