De saison en saison

Si notre soleil d’été ravit les baigneurs, sans doute incite-t-il la végétation à moins de luxuriance qu’au printemps. La saison convient toutefois encore à bien des plantes à fleurs. La plus symboliquement estivale est peut-être la Cupidone, qu’ici l’on nomme la cigalière. Observez les écailles nacrées qui forment un abri bien clos où se réfugient les pétales dès que la chaleur du soleil leur fait défaut. Frottez cet enclos brillant près de votre oreille, vous entendrez la cigale chanter !

L’automne est là. Si la nature est somptueuse, c’est surtout grâce au pourpre des pistachiers térébinthes, à l’or des mûriers, aux ocres des châtaigniers, au rougeoiement des érables de Montpellier, aux mille couleurs des vignes. Dans les bois, les yeux tournés vers les cimes resplendissantes, le promeneur a bien des chances de passer à côté des dernières fleurs qui longent le chemin…

Certes, l’hiver ne brille pas, même dans nos climats, par l’abondance des plantes à fleurs. Il en est une toutefois qui n’aime que la froidure. Sa voisine cultivée s’appelle d’ailleurs la Rose de Noël : c’est l’Hellébore. Mais n’y mettez pas votre nez : son parfum vous convaincra que son qualificatif de « fétide » n’est pas usurpé !

Le site de Jalès n’ayant pas de vocation encyclopédique, nous nous contenterons de citer par ordre alphabétique quelques plantes qui fleurissent au printemps et qui n’ont pas trouvé place dans les autres chapitres et articles.

S’il est vrai que la commune est surtout fréquentée en été, ce n’est pourtant pas, et de loin, la saison la plus favorable pour nos belles plantes sauvages. Une petite promenade au fil des saisons, à deux pas de Jalès, pour vous en convaincre.

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